Avant faire mon tit dedo tantôt, je m'apprête à reprendre mon visionnement de la saison 4 là où je l'ai laissé en juin, ce qui est selon Netflix l'épisode 8. Je vais peut-être enfin comprendre pourquoi Portia de Rossi retrouve sa face en se coupant les cheveux. ;D

À date, j'ai été assez réceptif. Le changement de formule où on suit maintenant chaque personnage en parallèle ne me dérange pas particulièrement. Ce que disait Philo là-dessus dans le topic de Breaking Bad fait du sens. De toute façon, après un tel hiatus, c'était impossible de restituer parfaitement l'esprit original, donc aussi bien changer un peu. L'idée d'avoir pris des acteurs pour personnifier les parents Bluth et Barry Zuckerkorn n'est pas mauvaise non plus.

Ce qui m'énerve par contre, c'est que le hiatus de sept ans est mal assumé dans la série. Ça parait quand même sur la tronche des plus jeunes acteurs (bon ok, peut-être pas pour Michael Cera), mais surtout, ça fuck le chien niveau chronologie. Les saisons originales sont marquées chronologiquement par les multiples références à la guerre en Irak et il était convenu que les enfants Bluth étaient dans la trentaine à ce moment-là. Sauf que les nouveaux flashback avec Seth Rogen et Kristen Wiig nous renvoie au début des années 80 au lieu des 70. Bref, syndrôme des Simpsons.

Ouin, t'as raison que le hiatus de sept ans est mal assumé. La chronologie était vraiment tout croche, surtout que pour chaque "nouveau" point de vue, on passe 7 ans en accéléré pour comprendre ce qui est arrivé. Puis, tu reviens à un personnage que t'as déjà vu, et c'est uniquement dans le présent.

Y a une couple d'affaires qui deviennent mêlantes. Je pense que ça doit se replacer à une deuxième écoute, mais mettons que la saison 4 est pas facile d'accès. Je recommanderais à personne de commencer là.

Je m'en rends compte d'ailleurs pas mal avec cet épisode 8 où les intrigues distinctes commencent vraiment à s'entremêler. Ça manque de repères temporels claires, à part les références à l'avant et l'après crise de 2008 dans certains épisodes. En tout cas, le personnage d'Herbert Love, visiblement inspiré par ce queutard d'Herman Cain, était vraiment pissant, digne des personnages des anciennes saisons.

À noter que les épisodes de cette nouvelle saison sont moins évidents à écouter avant de dormir vu qu'ils ne sont pas conçus avec la contrainte de rentrer dans 21 minutes. Ce huitième, le plus long, en faisait 37, quasiment le double. M'enfin, si Netflix libère les créateurs de certaines contraintes, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est ça l'avenir du petit écran.

J'aime beaucoup le genre d'expérimentation que Netflix a permi au monde d'AD de faire, en tout cas. Y a House of Cards qui a l'air super, aussi. Je suis sûr que les libérations du format, sans nécessairement mener à une révolution, vont sûrement mener à des expérimentations cools.